CoLLecT-IF organise et coordonne le samedi 09 juin 2007
un nettoyage des fonds marins et du littoral de l’île Verte, des calanques
de Figuerolles, du Mugel et des plages par les citoyens eux-mêmes qui,
cette année encore, prend une nouvelle dimension.

En 2007, Une grande nouveauté !
Un travail de réflexion et de préparation en amont de la journée de nettoyage,
et un compte-rendu avec deux classes de 5ème du CoLLèGE Jean Jaurès.
Sur le secteur de La Ciotat, la journée sera fédérée par l'association CoLLecT-IF
qui fournira pour l’ensemble des associations de Marseille, Cassis et La Ciotat
plus de 2000 sacs-poubelles 100% biodégradables de 110 litres avec le cliché
de l’ensemble des partenaires. Sur La Ciotat, de nombreuses associations locales
et plus de 50 CoLLéGIENS (2 classes de 5ème du collège Jean JAURES)
avec leurs parents participeront à cette opération.

La prise de conscience
La journée de Nettoyage et de Sensibilisation.



Programme de la journée à l’Île Verte

• 9H30 Départ navette Île Verte avec les CoLLéGIENS et les parents.
• Ramassage terrestre, tri sélectif et quantification des macrodéchets.
• Pique-Nique avec les plongeurs.
• Rallye découverte avec Les jardins de l’espérance :
• Animation sur la faune, la flore et Contes et légendes de l’île Verte
• Reportage vidéo et photos, Jeu de piste…
• Remise de diplôme d’Éco-Ambassadeur
• 17H30 Retour Navette

Avec les Plongeurs du GPES bouteilles, les Apnéïstes de Génération Grand Bleu
et bénévoles :Nettoyage des fonds marins sur Ile verte et du littoral sur les Calanques
de Figuerolles, du Mugel et sur la grande plage.

Après ramassage tri sélectif et quantification des déchets par nature.
Méthode d’évaluation par l’association Mer Terre qui est partie prenante du projet :
L'Observatoire des DÉchets en Milieux Aquatiques (ODEMA)
C’est une structure active d’évaluation à partir des actions de terrain.
Il s'agit de les fédérer autour d'une méthode homogène de caractérisation des macrodéchets
pour mieux comprendre cette pollution, avoir un outil d'aide à la décision et de sensibilisation
pour les gestionnaires.


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La Ciotat
4 Juin 2007

Le 4 juin 2007, à l’initiative du Collectif La Ciotat Cœur de Parc, une vingtaine de représentants d’usagers de la mer ont répondu favorablement à cette invitation et se sont réunis à la maison des associations.

Pendant plus deux heures, avec les membres du Collectif, les participants, essentiellement des professionnels et des responsables d’associations de la mer, ont pu dialoguer et échanger entre eux.

L’objectif était de rassembler les différents usagers de la mer, de confronter leurs pratiques actuelles et leurs attentes, et de débattre avec eux des enjeux d’une possible intégration du territoire Ciotaden au futur Parc National des Calanques.
Beaucoup de questions et d’interrogations pertinentes ont été soulevées et posées aux membres de La Ciotat Cœur de Parc.

À l’issue de cette réunion franche et constructive, il ressort une forte capacité des intervenants à s’écouter, s’enrichir et réfléchir ensemble. Si des conflits d’usages existent ou ont pu exister, les différents protagonistes ont su se donner des occasions de discuter et de mettre à plat certains problèmes : par exemple dans le passé, les différends entre plongeurs et pêcheurs professionnels ont pu en grande partie être réglés grâce au dialogue entre la Prud’homie et les associations de plongeurs.

La Ciotat Cœur de Parc s’est réjouit de ces contacts préexistants et a fait valoir que le Parc National était un moyen de faciliter et de pérenniser ce type de concertations entre usagers.
Quels que soient leurs centres d’intérêt, tous les participants recherchent à juste titre, des informations claires, sur les tenants et aboutissants de cet ambitieux projet.
De nombreuses idées faussent circulent sur un parc qui n’existe pas encore, et dont la physionomie s’adaptera nécessairement au contexte socio-écologique local, grâce aux apports expérimentés des usagers concernés dans une perspective de développement durable.
Tous reconnaissent qu’un Parc National (Marseille - Cassis) qui s’arrêterait aux portes de La Ciotat risquerait d’engendrer un report non maîtrisé de la surfréquentation sur le territoire protégé de la commune.

À l’occasion de cette réunion, nous avons noté qu’il existe une volonté réelle de se réunir et de se tenir informé de l’évolution du dossier pour éviter que « les autres décident à notre place ».
De manière générale, les participants craignent une trop grande rigidité et un surplus d’interdictions. Certains s’inquiètent de perdre leur autonomie dans la gestion des ressources. Ils reconnaissent également les limites de Natura 2000.

Le Collectif a rappelé que le Parc n’est pas une structure de coercition, mais un outil de gestion qui permet de prendre en compte au mieux les enjeux des différentes catégories d’usagers autant que les intérêts de conservation du site, de biodiversité et de bénéficier de moyens considérables et pérennes pour mener à bien des projets, parfois pilotes et exemplaires.
À cette occasion, le Collectif a rappelé une nouvelle fois que la protection et les moyens ne seraient attachés qu’au seul « cœur de parc », et que l’entrée du site en « zone d’adhésion » ne garantirait en aucune façon sa protection et présenterait même un risque. En effet, les subventions accordées au Parc National seront ciblées sur le Cœur de Parc.

Au-delà de ces inquiétudes, qui justifient amplement le rapprochement entre la mairie de La Ciotat et le GIP Calanques, les participants ont tous rappelé leur attachement profond au site et montré une véritable volonté de participer à une gestion raisonnée de l’espace et des ressources.

Tous les usagers présents sont conscients de l’importance d’avoir un outil de gestion de ces écosystèmes terrestres et marins, dont la fragilité est perceptible. De nombreuses actions ont déjà été effectués ces dernières années et doivent être pris en compte et mis en valeur. Toutes les approches du milieu marin sont à évaluer et les expériences spécifiques des usagers seront des bases concrètes de la construction de ce Parc National novateur et exemplaire.

Dans cet état d’esprit, d’autres rencontres peuvent s’envisager. La Prud’homie propose ses locaux. Rendez-vous est pris.

Quelques citations entendues au cours de la réunion :
« Pierre Perrot, plongeur mondialement connu, affirmait avoir fait la plus belle plongée de sa vie à La Ciotat. »
« Au départ les pêcheurs étaient hostiles aux réserves suite aux rejets industriels et aux pollutions dûes aux stations d’épuration, ils ont accepté les réserves et vite compris que les poissons en surnombre en sortaient »
« La création de récifs artificiels et de "villages à poissons" gérés par les pêcheurs peut apporter une solution »
« Oui aux petites réserves intégrales »

Les présents :
Philippe Peyrusse Plongée Passion
Philippe Perrier Responsable section bio GPES
Jacques Dagnac Président SNSM
Jean Barthe Président GPES
Jean-Pierre Michel Comité Ecologique
Béatrice De Crozet Comité Ecologique
Marc Gastaud Premier Prudhome Prudhomie de pêche
Alain Dravet Responsable activités Nautic Surfing
Pierre Vigouroux Trésorier Section apnée
Daniel Pontremoli Trésorier GPES
Gaby Pucci Président Mer et Vent
Gérard Carrodano Patron pêcheur Prudhomie de pêche
Jean-Louis Barbafieri Président Mer sans pollution
Guy Chambet Président A.D.P.
Louis Novi Président CAP 280
Gilberte Dalmasso Présidente CES La Ciotat
Gregori Reverchon Resto Figuerolles

Participants LCCP

Alain MATESI, Patrick PAPPOLA, Sylvette ABRY, Eric VALLS, Philippe MAC CLENAHAN, Marceau CHOLLET, Pierre BAUER, Franck OURMIERES, Elizabeth ROUX, Renée TRIOLLE, Alexandre NOEL, Pascale NOEL

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